Célébrez Pancha Ganapati,
fête hindoue par excellence
allant du 21 au 25 décembre

Pancha Ganapati est l’expression hindoue des célébrations et des réjouissances qui ont lieu à travers le monde en ce moment de fin d’année.

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Brièvement, le contexte​

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Nous vivons de plus en plus dans un monde pluraliste. On travaille ou on étudie avec des collègues ou des camarades de toutes les religions, toutes les ethnies, chacune ayant ses traditions particulières, ses fêtes, ses façons de célébrer et de se réjouir. Cela soulève beaucoup de questions nouvelles dans les sociétés d’aujourd'hui.

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Par exemple, beaucoup d’Hindous et de chercheurs spirituels, surtout en Occident, hésitent à participer aux nombreuses festivités qui les entourent en cette saison quand Noël domine la société entière. Ils aimeraient participer — parfois ils y sont même obligés quand, par exemple on est invité à la fête de Noël au foyer de l’entreprise où on travaille toute l’année. On peut même être invité à célébrer chez le patron lui-même ! Comment ne pas venir ? Comment ne pas se réjouir avec tous ses collègues et ne pas célébrer l’amitié et la confrérie, même si elles ne se révèlent avec joie qu’en cette saison. Voilà une occasions bien rare et bien précieuse !

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Il y a aussi les enfants qui demandent pourquoi n’auraient-ils pas de cadeaux comme leurs camarades d’école. Pourquoi ne pas mettre un beau sapin dans la maison et le décorer avec de jolies babioles brillantes ? C’est beau, c’est amusant, c’est joyeux, non ? Pourquoi pas une grande réunion de famille et d’amis ?

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Mais on hésite ; n’est-il pas important de préserver nos pratiques et nos réjouissances à nous, entourés de nos symboles et de nos Dieux ?

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La réponse du maître

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Gurudeva, Satguru Sivaya Subramuniyaswami, un beau jour il y a 40 ans, répondit catégoriquement à ces questions qui lui venaient de tous les côtés : il n’y avait aucune raison pour que les Hindous restent à l’écart. Le réjouissement, la générosité, gâter les enfants, se réunir et se réjouir en famille, tous ces nobles élans appartiennent à toute l’humanité. Aucune raison d’hésiter, concluait le satguru.

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Et cette fin d’année, ces journées vibrantes qui mènent au 25 décembre, elles ont depuis l’antiquité constitué un moment de fête à Ganesha, continuait-il. Dans les religions préchrétiennes de l’Europe, dites païennes, (cousines de l'hindouisme), le solstice d’hiver était une très grande fête où l’on adorait le saint sapin qui, par sa verdure indestructible tout pendant les rigueurs de l’hivers, représentait la survie. De nombreux autres éléments païens ont été intégrés dans les fêtes chrétiennes, dont Noël. On pourrait aussi citer l’origine païenne du Père Noël.

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Gurudeva dans son livre Aimer Ganesha démontre qu’au cours des millénaires, le Dieu Ganesha a été adoré dans diverses formes tout autour du monde. Parmi d’autres exemples, il cite le Père Noël comme étant une forme de Ganesha très ancienne. Dans un petit article prochain nous allons énumérer les étonnantes similarités entre Papa Noël et Ganesha.

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Pour tout simplifier

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Célébrez à cœur ouvert. Faites ce qui vous inspire, vous plait et vous réjouit ; sapin, fêtes, réunions d’amis, réjouissances, chants et chansons, échanges de cadeaux. Simplement, mettez Ganesha au beau milieu de votre fête — peut-être une statuette ou une image de lui près du sapin ou des cadeaux suffira pour tout bénir. Bien sûr, si vous aimeriez lui établir un petit autel et lui offrir une ou deux pujas, ce serait encore mieux.

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Et si vous aimeriez approfondir...

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Pour ceux qui désireraient transformer cette belle fête universelle, intercommunautaire, interreligieuse (voilà vraiment l’esprit de Ganesha !) en une expérience un peu plus spirituelle, un peu plus profonde, nous allons partager avec vous d’ici jusqu’au 25 décembre de simples pratiques qui vont vous approcher très près de ce merveilleux Dieu et de son Monde de Lumière.​ Aum Namasivaya.

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