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62e leçon - Les Dieux, les devas, les gurus et les assistants innombrables

L’optimisme des maîtres

Gurudeva disait : « La vie est censée être vécue dans la joie. »

Yogaswami répétait souvent : « Béatitude, béatitude… Partout, béatitude. » Il disait aussi : « Il n’y aucun mal en ce monde. »

Satguru Bodhinatha Veylanswami recommande : « Apprenez à être toujours content quoiqu’il arrive. »

Un rishi d’une ère passée, cité dans Manuscrits lémuriens de Gurudeva : « [malgré des événements difficiles] Nous n’oubliions jamais que tout est toujours bien. »

Mais la vie est parfois tellement difficile …

Oui, la vie n’est pas censée être facile ; on a besoin de certains obstacles pour stimuler et éveiller nos capacités et ainsi grandir. Mais Siva n’a pas créé la vie pour qu’elle soit un gros fardeau, pour qu’elle nous ôte la joie du cœur. Ce qu’il a prévu, c’est qu’aux moments difficiles, nous aurions toujours recours à une multitude de ressources : les aînés de la famille et de la communauté, les saints, les sages et les satgurus qui nous entourent, les saintes écritures, les Dieux, les devas et les temples où ils habitent, et une multitude d'autres assistants, d’aides et de guides visibles et invisibles, bien connus et anonymes, tous enthousiastes pour une occasion de nous accorder ce dont on a besoin, de nous soulager dans nos besognes qu’ils savent être souvent confuses et pénibles. Au fil des pages des Manuscrits lémuriens, nous constatons qu'il y a des âmes de toutes sortes qui, chacune selon sa spécialité, sont toutes ardentes pour nous aider.

Nous sommes censés savoir cela et savoir profiter de leur bonté et de leur proximité .

À l'école, au lycée ou à l'université, certains cours sont difficiles : on pourrait facilement se décourager. Mais il y a dans ces institutions toute une armée d'âmes dédiées à l'éducation, qui ne vivent que pour aider ceux qui ont soif d'apprendre. Leur récompense, et toute leur joie, c’est de voir l'élève s'épanouir. De même, les Dieux et les devas se réjouissent à chaque occasion de nous secourir et à chaque fois que nous nous améliorons.

Qu’est-ce que la religion?

La religion, selon Gurudeva, consiste à l’établissement de contacts, de rapports et de communications avec les Dieux et les devas. Être religieux, donc, consiste à adorer Dieu et les Dieux, à les invoquer régulièrement et assister souvent au temple où on peut le plus facilement les invoquer. La personne religieuse prie, remet ses requêtes et ses soucis par la prière aux êtres célestes.

Spirituel ou religieux, ou les deux

Tous les spirituels ne sont pas religieux et c’est courant de nos jours d’entendre « je suis spirituel mais pas religieux ». La personne qui pense ainsi évite les formes et coutumes religieuses traditionnelles, les rites, les temples et la dévotion et s’adonne plutôt aux pratiques qu’il peut faire seul, s’engageant donc à ne compter que sur lui-même.

C’est courageux, mais en même temps, il ne développe pas le lien de communication qui lui serait tellement utile dès que sa vie se complique tant soit peu. Il reçoit quand même de l’aide parce que ces êtres célestes continuent à faire de leur mieux pour aider ce pèlerin terrestre. Mais celui-ci n’est pas toujours disponible parce que, n’ayant pas prié, il ne s’attend pas à cette aide. Quand elle lui est offerte, il ne remarque pas toujours. Il est comme un étudiant qui n’irait pas aux classes et ne s'entretiendrait pas avec ses instituteurs. Il peut réussir, mais avec difficulté.

Ainsi les sages que nous avons cité plus haut sont tellement proches des Dieux qu’ils ne sont jamais sans accès à la « haute et véridique » perspective d'où on voit qu’effectivement et sans plus aucun doute, tout est bien.

Les Manuscrits lémuriens

Le recueil magnifique de messages célestes destinés aux âmes incarnées en notre époque, les Manuscrits lémuriens, nous raconte que nous sommes nous- mêmes des Dieux vénus sur la Terre en notre corps éthérique (le corps de l’âme, le corps de lumière, le corps divin dans lequel vivent tous les Dieux) pour éprouver une planète de feu et évoluer à travers ce feu. Nous sommes arrivés pendant le dernier Sat yuga (l’âge d’or) et nous avions donc accès à toutes nos facultés. Nous savions exactement ce à quoi nous nous engagions, et comprenions que dans les saisons terrestres à venir, c'est-à-dire les yugas sombres, quand nous perdrions temporairement nos facultés, la vie deviendrait difficile. Mais nous savions aussi que nous aurions le soutien continu des Dieux qui nous avaient menés ici, notamment Dieu Muruga qui était notre chef, ce qu'il est toujours. Dieu Muruga est le responsable de notre séjour terrestre ; il s’assure que tout marche correctement et que nous arriverons tous à l’objectif à l’heure voulue.

Le livre décrit toute notre histoire (celle de nous tous qui sommes humains aujourd'hui) et appuie surtout sur les moyens employés pour garder le contact avec Muruga et les autres Dieux, pour suivre méticuleusement leurs instructions afin de préserver notre équilibre même durant le plus sombre du kali yuga (âge des ténèbres).

Ainsi nous voyons que le sanatana dharma existe depuis toujours — ou, tout au moins comme nous le comprenons, depuis que nous sommes arrivés sur Terre. Quand, donc, nous disons que l'hindouisme et ses enseignements remontent à la nuit des temps, cela est littéralement vrai.

Depuis donc des ères, l’hindouisme et la vie humaine se basent sur le contact avec les êtres célestes. C’est ainsi que nous sommes censés vivre sur cette planète.

Conclusion

Un ancien temple Egyptien à été désassemblé, pierre par pierre, il y a quelques décennies parce qu’il fallait faire place pour un barrage. Il fut transporté à New York et puis totalement reconstitué au milieu de cette ville. Le bâtiment est étonnamment bien préservé et semble neuf. Quand on entre dans sa salle principale (la mandapam), on voit un grand bas-relief. À gauche, un prêtre se dirige vers le Dieu. À droite, le Dieu quitte son siège et se dirige vers le prêtre. Le prêtre d’une main lève une flamme, de l’autre verse de l’eau. C’est une puja et l'illustration de ce que nous expliquons : l’homme tâchant de son mieux de maintenir le contact essentiel et salutaire avec le monde céleste, l'intelligence céleste, et les perspectives hautes et plus véridiques.

On trouve cette même idée à travers toutes les sociétés et tous les âges. Si cette pratique de construire des temples pour y adorer Dieu n'était pas elle-même une instruction divine, comment serait-il possible que tous les Hindous et tous les êtres humains de tous les climats et de toutes les époques se soient si bien mis d’accord ?


Ne vous tracassez pas ! Soyez content !

Meher Baba

62e leçon - Les Dieux, les devas, les gurus et les assistants innombrables
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