Le grand Dieu, Siva
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Manuscrits lémuriens

Origines, histoire et destin de l’humanité

Satguru Sivaya Subramuniyaswami

Chapitre 12 


Le grand Dieu, Siva

154 A mesure que la planète prend de l’âge, les forces s’équilibrent et il n’y a plus de renouveau culturel. Les systèmes restent tel quel. Nos śāstras prédisent qu'un million d'années après le début du prochain Sat yuga, on fera de grandes recherches dans les domaines de la science et des voyages planétaires, alors que le feu s'enfonce sous la croûte terrestre. Rien de nouveau ne se créé, tout est préservé et rien n'est détruit. Il n'y a pas de feu. Nous ne sommes plus qu’une grande station spatiale ici, l'une des plus grandes de l'univers. Rien ne s’y développe. Elle sera comme une nation qui en est arrivée à remplir son destin et disparaît et où d'autres s'installeront. Mais maintenant, pendant notre dvāpara yuga où nous vivons depuis des milliers et des milliers d'années, les forces vibratoires du prochain yuga sont imminentes, et de légers ajustements des rayons cosmiques se font déjà sentir. L’empressement à accomplir nos objectifs a atteint son point culminant et le changement est proche. Ce n'est qu’au moyen d’un grand bouleversement du statu quo de ce yuga que le prochain s’amorcera. C'est pourquoi, selon notre expérience, certains des éléments essentiels à la préservation de la culture, enregistrés et conservés dans l'éther, ou ākāśa, jetteront les bases de la continuité de la culture pendant le déclin du kali yuga dans des milliers d'années, lorsque les rayons cosmiques commenceront à nouveau à percer l'obscurité et annoncer la levée du Sat yuga.


Diminution des rayons du Soleil Central

155 Les Mahādevas voyant les choses de leur monde causal nous disent que le temps est un cercle persistant à travers des millions d'années, et que maintenant, tandis que nous arrivons à la fin du dvāpara yuga, les forces commencent à changer tellement radicalement que la configuration de la galaxie atténuera les rayons du Soleil Central à travers notre système solaire et notre planète. Ces rayons affectent la végétation, les animaux et nous tous vivant sur Terre bien plus que les fonctions de base de la planète elle-même.


Compenser la perte de la vision

156 Au cours de cette période, les habitants commencent à perdre la puissance de cette vue intérieure, l'oeil unique ; et beaucoup cherchent des solutions dans les laboratoires de l'esprit, nos temples et monastères, afin d'ajuster les schémas de pensée de la population de sorte que les forces instinctives de la peur soient empêchées de se développer et de consommer leur intelligence. Ainsi, à chaque perte de la faculté héritée du tretā yuga, la connaissance de la manière de compenser cette perte doit la remplacer. C'est l’objectif du noyau de nos nombreux monastères et temples qu’ils atteignent en restant constamment en contact avec les hiérarchiques Mahādevas qui arrivèrent sur la planète pendant le Sat yuga.


Śiva : Le suprême Mahādeva

157 C'est à la fin du tretā yuga que nous prîmes conscience du Mahādeva suprême ainsi que de toute sa suite céleste, venus ici pour garder et guider notre galaxie à travers ces temps difficiles que nous hériterions au cours des dvāpara, kali et même du prochain Sat yuga. Ainsi, Śiva, Dieu, qui nous mène tous vers son Essence, piétine tout autour de notre globe, initiant, détruisant, consommant, ignorant et se ralliant à une force propre à soutenir la population de cette planète et de nombreuses autres. Nous respectons sa loi, et nos temples consacrent leur usage à sa sagesse alors qu'Il nous conduit par les ténèbres du kali yuga pour enfin nous introduire au Sat Śiva Yuga. Ce deva au croissant de lune qui sera visible dans la nuit la plus sombre du kali yuga, ce Dieu du sommeil, guide les habitants ayant vécu les yugas de lumière et de la nuit vers les pluies du matin. Nous avons confiance en Lui. Nous l'aimons. Notre Mahādeva règne en maître. C'est son darshan seul qui éclipse tous les autres. En canalisant le darshan de Śiva, à la même intensité, consistance et au même rayonnement que le darshan du Soleil central, qui est maintenant en déclin, ce Deva de tous les devas, Śiva, compense notre perte par sa grâce pour nous préserver tout au long de la nuit.


Prophéties à propos du prochain kali yuga

158 Nos prophètes nous disent que vers la fin du kali yuga, les habitants de la planète commenceront à perdre la vue de leurs deux yeux, et que ce sera une période semblable à celle que nous vivons actuellement, car les pouvoirs de l'œil central diminuent et s'assombrissent. Nous avons rempli nos livres illuminants au fil du temps et les avons conservés précieusement dans l'ākāśa des bibliothèques du fils de Śiva, qui nous a tous conduits ici pendant le Sat yuga pour que nous réalisions l'éminence de son Père et pour remédier aux problèmes que notre statu quo sur nos planètes d’origine respectives a engendré, nous contraignant à errer de part et d'autre. Bientôt, la plupart du monde ne pourra plus accéder à volonté à ces livres, et il faudra en simplifier les traductions jusqu’au niveau des deux yeux pour que ceux qui vivent aux alentours de nos monastères-temples puissent les lire. Car c’est en ces centres de force que notre culture se préserve et développe de nouvelles stratégies pour enfin accueillir et faire positivement face, selon ce qui est prévu, à la diminution de notre vue qui s’imposera durant les heures à venir.


La nourriture de Dieu Śiva et de son fils

159 Nous avons lu que pendant le tretā yuga, la planète de feu s'épanouissait tandis que les forces planétaires universelles l’enveloppaient. Mais au cours des cycles changeants de la galaxie et de notre système solaire, cette enveloppe de rayons cosmiques qui jadis pénétrait et imprégnait la Terre diminuera. Dès qu’un rayon ne put plus toucher la planète de feu, nous commençâmes à ressentir l’influence de Śiva. À mesure que nous apprîmes à mieux Le connaître, nous le vîmes comme le Soleil universel lui-même au coeur de la lumière du monde causal que nous ne savons percevoir et nous comprenions dorénavant l'immensité de sa sagesse. Tout au long des Sat et tretā yugas, c’est le Mahādeva Subramaniam qui nous préserve, et lorsque ceux-ci déclinent et que viennent les dvāpara et kali yugas, le Mahādeva Subramaniam nous assiste, et c’est Śiva qui nous soutient. Ainsi, nos archives nous avertissent de cette transition imminente et du besoin de capter et de se servir de l’esprit émanant du Soleil central qui nous préserve.


Śiva : Soleil central et forme, soi et esprit

160 Dans tous les aspects de l’impulsion qui engendrent des multitudes de formes --existant lorsqu'elle est perçue par n’importe lequel des yeux que possèdent les fragmentations de cette même impulsion venant du Soleil central (ou bien perçue par les yeux les plus proches de cette même impulsion) lorsqu'ils sont suffisamment évolués en leurs éléments le réalisent en tant que leur Soi-- Śiva est à la fois le Soleil central et la Forme, le Soi et l'esprit; et, étant l'essence de l'esprit de l'univers, Il a le pouvoir de préserver cette planète et d’autres à portée de sa main de grâce tout au long de ces millénaires et yugas les plus sombres. C’est ainsi qu’au cours du tretā yuga, nous innovâmes en la polarisation des rayons du Soleil central au coeur de nos puissants monastères. À présent, nous profitons de ces mêmes lieux pour revivifier les rayons de notre Soleil central, Śiva, et ce faisant, grâce au darshan, nous préservons la culture et les flux mentaux comme le faisaient les Lémuriens il y a des éternités. Nous sommes voués à continuer sans interruption, la diffusion des émanations du Soleil central, telle qu’elles sont depuis d’innombrables yugas sur notre planète, tandis que ce yuga présent s'éteint et que l'homme trébuche dans le prochain, guidé uniquement par le rayon de Śiva, bien établi en l’homme depuis qu'il est sur Terre.


Bien tenir au rayon divin pendant la nuit

161 Il y aura des moments, disent nos prophètes, durant le kali yuga où ce rayon de Śiva sera presque totalement perdu, tellement pèseront les jours d'extériorisation et d'aveuglement; mais le rayon persistera en sa Personne tout de même, bien que largement invisible, et lorsqu’il se fera enfin sentir à l’aube du Sat Śiva Yuga et que l'oeil au milieu de la tête s’ouvrira et se mettra à nouveau à percevoir, ce sera un moment magnifique et glorieux. Ce système solaire est son jouet, et quand le Sat Śiva Yuga rayonnera et se comblera à nouveau grâce aux rayons naturels du Soleil central, il passera son jouet au Dieu Subramaniam, son fils, qui prendra sa place tandis que le Śiva danse à travers l'univers.


D'autres Dieux, d'autres mondes

162 Dieu Śiva a un autre fils qui devient actif dans les subtilités de l'esprit de tous les habitants de cette planète par le biais du kali yuga. Il est l'immensité même et a l’entendement des valeurs et des équilibres intrinsèques, des dangers imminents et des voies de réussite pour les Lémuriens, pour la planète, le système solaire, la galaxie et l'univers lui-même, tellement vastes sont ses connaissances. Ce que Śiva piétine alors qu'Il danse à travers l'univers, autour du Soleil Cosmique, lui-même le soleil, ce Dieu le comprend. Les connaissances que nos anciens nous ont transmises nous informent que ceux qui collaborent avec leur Père tout au long du crépuscule et de l'obscurité de notre système solaire accélèreront notre démarche jusqu’à leur Père, notre Père, en passant par lui, au-delà de Lui, jusqu’au noyau de notre univers, le Soi, le Soleil Cosmique, l'inverse de toute forme manifeste dans chacun des trois mondes. Pour l'instant, un nouveau monde est en train de se former entre le monde des dévas, des Dieux, des maîtres, et notre planète qu’il entoure. Il consiste de force congestionnée, revendique des habitants qui ne peuvent trouver un corps ou une naissance et qui, par conséquent, vivent en ce monde. À l'heure actuelle, nous avons trois mondes.


Le début et la fin du kali yuga

163 Nos écrits nous disent que pendant le kali yuga, le monde astral deviendra tellement dominant que même les bêtes qui y vivent persisteront à antagoniser les habitants de la Terre au moyen des instincts qu'ils emploient lorsqu'ils cherchent à tuer, et que les humains, tout âmes célestes qu’ils soient, en arriveront à s’entretuer et s’entre-dévorer les uns les autres. Ce monde astral formera la barrière entre ce monde physique et le causal tout au long du kali yuga. Ces écrits prévoient que lorsque, pour la première fois, l'un des habitants de la planète de feu sera tellement irrité par ces forces dominantes du monde astral qu'il détruira le corps d'un autre habitant, ce sera la croisée temporelle et spatiale qui définira  précisément le point initial du kali yuga. L’autre extrémité du kali yuga, sa fin, sera atteinte au moment où les habitants de la Terre seront capables d'éclairer la nuit de leurs propres moyens. Ce seul événement marquera le moment où Śiva commencera à se faire sentir en toute sa présence parmi de nombreuses âmes devenues capables, par leur vision intérieure, de franchir le monde astral pour pénétrer jusqu’au causal. Ce nouveau rapprochement de Śiva et de l’âme marquera l’aube du Sat Śiva Yuga dans le temps et l'espace. Les écrits affirment en outre que le déclin de l'œil unique marque le déclin de notre journée, et que nous devrions, nous aussi, consigner notre histoire et nos inspirations dans de grands documents destinés à la bibliothèque ākāśique de notre Dieu Subramaniam pour que, à la fin du kali yuga, les schémas clairs qui ont persisté depuis notre arrivée pendant le Sat yuga puissent subsister et être respectés par ceux qui liront ces écrits à ce moment-là. Ces śāstras se nomment Śāstras Dravidiens car ils sont issus de la lignée d’âme la première arrivée sur notre planète du feu.


Les Dravidiens : Anciennement les Lémuriens

164 En raison des changements planétaires, les éléments atmosphériques se sont maintenant congestionnés, formant de grandes étendues d'eau qui divisent les terres l’une de l’autre, et il existe plusieurs groupes d'habitants qui ne peuvent plus communiquer avec d’autres sinon par télépathie. Et quand viendra la diminution de cette faculté, cette communication sera aussi impossible. Les âmes appartenant à la lignée nommée “dravidienne” ne sont autres que les Lémuriens qui habitèrent les monastères et vécurent à proximité de ceux-ci pendant le tretā yuga. Les Lémuriens qui furent séparés des autres par la formation des étendues d'eau, tellement vastes qu’au cours de milliers de cercles, ils n’arrivèrent pas à en faire le tour ou les franchir, finirent par adopter d'autres modes de vie. Les Dravidiens, autrefois les Lémuriens, les premiers habitants sacerdotaux, les chefs, les gardes de l’espèce primordiale, n'ont jamais connu de rupture de continuité. Donc maintenant, nous aurons à enregistrer nos connaissances à propos des temples, des monastères et de toutes nos fonctions.

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