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Les Premier Temples

Manuscrits lémuriens

Origines, histoire et destin de l’humanité

Satguru Sivaya Subramuniyaswami

A mesure que l’ùre sombre arrive sur Terre, les Ăąmes vivant jusqu’alors en leurs corps originels se trouvent piĂ©gĂ©es dans un corps animal. Les devas (ĂȘtres cĂ©lestes) se mettent tout de suite Ă  l’Ɠuvre pour progressivement dĂ©velopper un nouveau corps, plus fin, oĂč l’on pourra continuer notre Ă©volution plus confortablement. C’est l’origine du corps humain.

Chapitre 3


Les Premiers Temples

31 En ces temps-lĂ , tout le monde entrait dans le nouveau corps terrestre et fonctionnait dans l'Ɠil au sommet de la tĂȘte. Nous faisons un travail subtil pour dĂ©velopper des corps intĂ©rieurs et ne nous extĂ©riorisons pas au-delĂ  du quatriĂšme chakra. Le tretā yuga a vu les corps intĂ©rieurs des ĂȘtres cĂ©lestes s’adapter tant et si bien Ă  l'ambiance terrestre qu’au moment oĂč chacun acquĂ©rait un corps de chair, l'Ɠil du front s’apercevait Ă  peine dans l'Ă©ther. Jusque lĂ , on ne faisait aucune distinction entre les corps intĂ©rieurs et extĂ©rieurs, et tous discutaient librement, Ă  haute voix et par tĂ©lĂ©pathie, de leurs expĂ©riences nocturnes pendant que leurs corps charnels dormaient et qu’ils s'Ă©levaient en des rayons lumineux et sonores pour rendre visite Ă  leurs amis demeurant en d’autres planĂštes, parlant aussi simplement que s’il s’agissait d’évĂ©nements de leurs vies physiques. Les plus avancĂ©s pouvaient laisser leurs corps dans la lumiĂšre et le son et passer Ă  un autre cycle de yuga. S'ils voulaient entrer dans un dixiĂšme cycle de yugas, ils se rendaient dans un systĂšme solaire oĂč ce yuga avait lieu. On ne faisait aucune distinction entre l'intĂ©rieur et l'extĂ©rieur. Une chose Ă©tait aussi rĂ©elle ou irrĂ©elle qu'une autre. Nous faisions l'expĂ©rience de l'esprit en sa totalitĂ©, tout simplement, tellement nos esprits sont clairs en ce moment-lĂ .


Assistance de nos Mahādevas

32 Des Mahādevas venus d'autres planÚtes nous rendaient souvent visite et, en leurs corps éthériques, mentalement, conversaient avec nous pour nous guider et nous instruire à propos des divers points de vue et débouchés que présentait notre évolution. Il y avait un grand nombre de ces Mahādevas qui faisaient beaucoup pour nous aider! Ainsi, ils poursuivaient leur propre évolution spirituelle sans prendre corps. Ces ùmes avancées étaient expertes en certains aspects de l'évolution des éléments des corps célestes qui habitaient ces corps originels ou charnels, car chaque corps céleste se composait des éléments de sa planÚte d'origine.


La belle vie : voyager depuis la Terre

33 Il n'y a pas de conscience du temps pendant le Sat Yuga, mais nos prophĂštes disent que d'ici la fin du kali yuga, le temps semblera trĂšs important pour les Ăąmes captives de la Terre. Nous sommes avisĂ©s que pendant la premiĂšre partie du Sat Yuga, l'humanitĂ© passera son temps Ă  dompter les rĂ©actions de la nuit du kali yuga. La peur disparaĂźtra, ainsi que son souvenir. Il sera de plus en plus facile pour tous de vivre sur la planĂšte. L'humanitĂ© vivra sous terre et voyagera vers d'autres planĂštes avec la grĂące et l’aisance que, dans son corps cĂ©leste, elle n’a jamais oubliĂ©e. Bien des Ăąmes cĂ©lestes venues sur la planĂšte ont Ă©tĂ© transportĂ©es grĂące au pouvoir d'ĂȘtres bien plus avancĂ©s, et une fois ici, qu’elles soient venues en notre temps ou auparavant, ne pourront plus quitter la planĂšte avant le prochain Sat Yuga. Cependant, bon nombre d'entre nous allons et venons librement. Beaucoup d’ñmes qui arrivĂšrent sur Terre mais qui s’y attachaient Ă  peine n’étaient pas trĂšs Ă©voluĂ©es et, une fois arrivĂ©es, vĂ©curent dans un Ă©tat de conscience semblable Ă  celui des oiseaux, vivant directement de la vĂ©gĂ©tation qu'elles y trouvaient.


L’armure du moi : un besoin

34 Tout au long du kali yuga, les humains devront protĂ©ger leurs corps cĂ©lestes et physiques en dĂ©veloppant une coquille autour d'eux, exception faite pour ceux qui n’ont pas besoin de cette armure et qui prĂ©serveront les bribes de notre philosophie et de notre culture faiblissante. C’est vers la fin du tretā yuga que cette distinction entre l’un et l’autre commença Ă  se manifester et que certains d'entre nous se sont sĂ©parĂ©s du restant de la population, ainsi que d’autres ĂȘtres qui portaient un corps de chair, mais Ă©taient cependant sensibles aux Ă©motions dĂ©chirantes du changement qui commençaient Ă  façonner les qualitĂ©s extĂ©rieures de la population tandis que le dvāpara yuga pointait Ă  l’horizon. Ce groupe ainsi formĂ© perpĂ©tuera le pouvoir de maintenir par nos esprits les rayons du Soleil Central de notre galaxie et initiera la tradition monastique, tandis que ces rayons mĂȘme diminuent Ă  cause des configurations changeantes de la galaxie. Beaucoup d’entre nous demeureront moines Ă  travers les gĂ©nĂ©rations, bien que nos formes extĂ©rieures changent. Nous, et nous seuls, serons dĂ©tenteurs du pouvoir d'initier d’autres Ăąmes pour qu'elles puissent diffuser par leur corps cĂ©leste et physique ces rayons pĂ©nĂ©trants et vivifiants du Soleil Central. Au cours du prochain Sat Yuga, pour la premiĂšre fois, une synthĂšse des trois cycles de yugas qui ont prĂ©cĂ©dĂ© aura lieu. Tout ce qu’il s’est passĂ© depuis la venue des ĂȘtres cĂ©lestes sur Terre fusionnera, car l'homme sera alors consciemment conscient des forces qui s'exercent sur la planĂšte. Ce n'est qu'Ă  travers ce cycle de yugas que nous gagnerons notre propre individualitĂ© et que nous rĂ©aliserons la totalitĂ© du Soi.


Le moulage et le tissage de l'or

35 Nous couvrons les corps physiques, ainsi que nos corps originels d'une substance jaune et brillante conductrice d’énergie et de cette maniĂšre, nous sentons mieux les rayons du Soleil Universel Central. Les arts du tissage, de la sculpture de la pierre sont trĂšs avancĂ©s. Dans nos laboratoires, nos techniciens ont tissĂ© cette substance faite d'or et d'argent dans des Ă©toffes et autres types de dĂ©coration pour ces corps. À la fin du dvāpara yuga, l'homme utilisera d'autres matĂ©riaux pour recouvrir son corps. Nous avons des huiles qui, une fois versĂ©es sur l'or, passent directement de l'autre cĂŽtĂ© du mĂ©tal. Une fois que l'huile l'imprĂšgne, l'or se moule facilement comme l'argile. L'or portĂ© sur le corps se moule directement sur la structure musculaire de l'individu. De mĂȘme, nous avons des huiles et des substances mĂ©dicinales que nous mettons sur la pierre pour l'attendrir et la mouler avec nos mains. À prĂ©sent, certaines de nos activitĂ©s consistent Ă  rĂ©diger des encyclopĂ©dies afin qu'elles servent de lignes directrices pour notre culture et qu'elles contribuent Ă  la sauvegarde de tous sur cette planĂšte, Ă©tablissant ainsi des modĂšles, des systĂšmes et formules Ă  respecter durant le dvāpara yuga. Quand viendra l'obscuritĂ©, on commencera Ă  perdre sa connaissance intĂ©rieure, la conscience des chakras et de leurs fonctions. Bien que nous utilisions toujours la roue en ce moment, cette connaissance se perdra lors des mutations terrestres du dvāpara yuga. Ignorant l'existence de la roue intĂ©rieure (le chakra), l'humanitĂ© deviendra Ă©galement aveugle Ă  son existence extĂ©rieure.


Différents modÚles d'évolution

36 Les Ăąmes divines venues sur Terre lors du cycle de yugas prĂ©cĂ©dant le nĂŽtre appartiennent maintenant au rĂšgne animal auquel les Ăąmes extraterrestres arrivĂ©es lors du Sat Yuga devaient faire face. Lors de notre yuga, certains d'entre nous sommes venus les secourir, ainsi que d'autres Ă©tant venus vivre le mĂȘme type d'Ă©volution. Ces Ăąmes divines et douces n’imaginaient guĂšre devoir se dĂ©vorer mutuellement pour progresser dans leur Ă©volution. Beaucoup d'entre elles Ă©taient originaires de la grande Ă©toile, le Soleil de ce systĂšme solaire. La route que nous avons prise pour arriver sur cette planĂšte impliquait une halte sur le Soleil. Ce qui a le plus Ă©tonnĂ© les Ăąmes dans des corps charnels fut la sensation de chaleur Ă©manant du Soleil, ainsi que l'incapacitĂ© de ces mĂȘmes corps Ă  en supporter les rayons.


Pourquoi nous sommes venus sur Terre

37 Sur Terre, le concept de mĂšre n’existait pas pour l’espĂšce, jusqu'Ă  ce qu’elle entre dans des corps humains reproducteurs lors du tretā yuga. Les Ăąmes, toujours parfaites, Ă©taient en Ă©volution cellulaire. Elles Ă©taient dans un Ă©tat de complĂ©tude, aussi complĂštes que des cellules, et Ă©voluaient dans leurs propres strates Ă©volutives. Parmi les Ăąmes les plus avancĂ©es, certaines dĂ©veloppaient un autre corps en elles, se divisaient ensuite en deux Ăąmes distinctes qui Ă  leur tour faisaient de mĂȘme, jusqu'Ă  ce qu'il y en ait quatre. Elles glissaient simplement hors d'elles mĂȘmes, l'une d'elles Ă©nergisant la nouvelle. Une autre Ăąme venait alors habiter le nouveau corps. De cette façon, les corps des Ăąmes se dupliquaient dans le TroisiĂšme Monde. La mĂȘme chose se produisait sur notre planĂšte d'origine, et voilĂ  qui explique comment nous avons atteint le sommet de notre Ă©volution, devenant semblables Ă  une volĂ©e d'oiseaux ou un banc de poissons parce que nous Ă©tions tellement semblables Ă  nos crĂ©ateurs. Ce n'est qu'Ă  travers ce cycle de yugas que nous gagnerons notre propre individualitĂ© et que nous rĂ©aliserons la totalitĂ© du Soi. Puis, quand nous aurons la permission de quitter cette planĂšte pour accĂ©der aux autres planĂštes de l'univers, nous serons les premiers Ă  diviser notre corps cĂ©leste en deux, puis en quatre. Ainsi, en appliquant cette mĂ©thode, nous engendrerons un nouveau groupe divin qui devra habiter une planĂšte de feu pour conquĂ©rir son Ă©volution et parvenir Ă  s'individualiser. Quand ils arrivent sur la planĂšte, ceux qui rĂ©alisent pleinement le Soi le font en trois phases Ă©volutives, en fonction des progrĂšs de l'Ăąme. Les ƛāstras expliquent que certains d'entre eux sont encore lĂ  aujourd'hui, de leur propre initiative, pour aider au processus d'Ă©volution. Ceux qui sont issus de la deuxiĂšme phase d'Ă©volution ont depuis quittĂ© cette planĂšte pour en rejoindre d'autres, quand ceux appartenant au troisiĂšme groupe viennent tout juste de rĂ©aliser le Soi. L'Ă©volution d'une Ăąme est lente et spacieuse. Par consĂ©quent, le rĂšgne animal, le rĂšgne humain et le rĂšgne divin sont considĂ©rĂ©s par notre sagesse comme un seul et mĂȘme ĂȘtre. L'intelligence originelle est une cellule, et beaucoup de ces cellules se sont rassemblĂ©es pour constituer ce corps cĂ©leste qui se divise Ă  son tour. Nos Mahādevas ont plusieurs paires de bras, car ils se divisent toujours. Les dĂ©vas qui les entourent et les servent font partie d'eux.


Nos ƛāstras disent que dans le trĂ©fonds de l'esprit intĂ©rieur, seul voile tĂ©nu sĂ©pare une planĂšte d'une autre - car espace, temps et esprit sont synonymes les uns des autres. Dans l'esprit extĂ©rieur, créé Ă  cause du rĂšgne animal, ce voile tĂ©nu est vu comme des milliards de kilomĂštres d'espace vide.


L'espace, le temps et l'esprit sont synonymes

38 Nos ƛāstras disent que dans le trĂ©fonds de l'esprit intĂ©rieur, seul un fin voile sĂ©pare une planĂšte d'une autre - car espace, temps et esprit sont synonymes les uns des autres. Dans l'esprit extĂ©rieur, créé Ă  cause du rĂšgne animal, ce voile fin est vu comme des milliards de kilomĂštres d'espace vide. Par consĂ©quent, personne n'a jamais vraiment Ă©tĂ© sĂ©parĂ© [de qui que ce soit], puisque dans l'esprit intĂ©rieur, les planĂštes ne sont pas trĂšs Ă©loignĂ©es les unes des autres. Il y a une pratique de yoga dans laquelle on peut entrer dans le Soi et en sortir Ă  n'importe quel moment choisi dans le futur, "plus rapidement qu'un clignement d'oeil et retrouver votre Ă©tat initial". Et le ƛāstras dit qu’étant Cela, vous auriez alors rĂ©alisĂ© le Soi Ă  ce moment-lĂ . On pourrait dĂ©cider de revenir sur Terre au milieu du prochain Sat Yuga, entrer en samādhi, en ressortir et ĂȘtre lĂ . Ces cycles de temps n'auront rien Ă  voir avec le concept de temps Ă  la fin du kali yuga. Le milieu du prochain Sat Yuga et le milieu du dernier Sat Yuga existent en ce moment-mĂȘme, tout comme cet instant du temps prĂ©sent existe en ce moment.


Cérémonies pour appeler les divinités

39 Pendant les cĂ©rĂ©monies dans nos temples du tretā yuga, lorsque nous amenions une autre Ăąme cĂ©leste Ă  travers le corps fibreux pour qu'elle commence son Ă©volution sur cette planĂšte, nous nous rĂ©unissions tous et faisions vibrer notre corps intĂ©rieur afin que l'extĂ©rieur devienne aussi transparent que possible et que la DivinitĂ© puisse venir. Le but Ă©tait d'entrer dans le Soi. C'est ce Ă  quoi tout le monde aspirait. Le Mahādeva de leur planĂšte nous aidait. Les plus Ă©voluĂ©s d'entre nous devenaient si transparents qu'il Ă©tait presque impossible de les voir avec ses trois yeux, tant Ă©tait grande la puissance que nous avions gĂ©nĂ©rĂ©e. Ils devenaient comme une ombre. C'est lĂ  que la cĂ©rĂ©monie dĂ©butait. Les rayons Ă©manaient du cerveau et d'autres chakras, ce qui faisait de celui duquel ces rayons Ă©manaient un Dieu lui-mĂȘme pendant un certain temps, alors qu'il diffusait la puissance directement de lui-mĂȘme.


Libérer les ùmes des corps animaux

40 Un rassemblement semblable avait lieu pour libĂ©rer un grand dĂ©va de l'esclavage d'un troupeau d'animaux. Occasionnellement, il Ă©tait capable de manifester un deuxiĂšme corps fibreux et mĂȘme, fait plus rare encore, un troisiĂšme corps, Ă©vitant ainsi le cycle de rĂ©incarnation. Les Mahādevas venaient en force pour aider ce deva Ă©voluĂ© Ă  crĂ©er ces corps. C'Ă©tait difficile, mais ils Ă©taient trĂšs puissants et rayonnaient toute leur force Ă  travers lui. Le dĂ©va Ă©tait assez Ă©voluĂ© pour la contenir, si bien que tout ceci pouvait s'accomplir aprĂšs l'arrivĂ©e dans le systĂšme nerveux de l'animal. Ils rempliront Ă  nouveau une fonction semblable tout au long du kali yuga et du yuga suivant, aidant ces mĂȘmes esprits universels Ă  sortir des liens de la conscience charnelle pour qu'ils s'harmonisent avec le noyau universel.


Des Mahādevas venus pour bénir et instruire

41 Il y avait beaucoup de temples en forme de pagode avec une plate-forme toute en hauteur, surĂ©levĂ©e au centre pour que la DivinitĂ©, le Mahādeva, puisse venir et s'y dresser pendant la bĂ©nĂ©diction et l'instruction des participants. Nous nous tenions debout sur les quatre cĂŽtĂ©s, regardant la plateforme. Dans le temple, tous assistaient Ă  ces cĂ©rĂ©monies assez frĂ©quentes. De temps en temps, elles Ă©taient chronomĂ©trĂ©es, bien que les rĂ©ceptions donnĂ©es en l'honneur d'un Mahādeva fussent trĂšs peu structurĂ©es. Le Mahādeva en Ă©tait le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie d'un bout Ă  l'autre. Beaucoup de Mahādevas venaient, les aprĂšs les autres, pour Ă©couter les requĂȘtes qui leur Ă©taient prĂ©sentĂ©es. Les moines les lisaient avec les messages que les villageois adressaient aux ĂȘtres du plan intĂ©rieur qui avaient chacun des responsabilitĂ©s distinctes. Quand le Mahādeva entendait quelque chose qui relevaient de son domaine, il s'en chargeait, tout simplement. Au moment du dĂ©part, le Mahādeva nous indiquait la date de son retour, ce qu'il fallait prĂ©parer pour lui et qui devait ĂȘtre prĂ©sent. Nous obĂ©issions. Les MahādĂ©vas Ă©taient aux commandes et c’était leur façon de communiquer avec nous, pas la nĂŽtre. Ces Mahādevas Ă©taient nos amis: nous les connaissions et nous les aimions. Nous les approchons comme un enfant de dix ans approche ses parents. Ils sont si beaux dans leurs corps transparents, si forts, quand leurs rayons de lumiĂšre nous transpercent et que le darshan coule dans nos esprits. Ces mĂȘmes Mahādevas nous ont conduits sur cette planĂšte et nous avons du respect pour eux, pour leur volontĂ©, leurs guidances et nous leur obĂ©issons. Certains d'entre eux ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s de la planĂšte sur laquelle ils vivent avant notre arrivĂ©e ici. Cependant, nous n'avons aucun dĂ©sir d'atteindre le statut de Dieu, car depuis que nous sommes sur Terre, nous avons dĂ©couvert que nous sommes dĂ©jĂ  complets et que nous sommes lĂ , Ă  un moment donnĂ©, pour servir et faire notre devoir, tout simplement. Nous sommes lĂ  pour les aider tandis qu'ils aident la planĂšte et tous ceux qui l'habitent. Notre but est de dissoudre les Ă©lĂ©ments physiques et de remonter Ă  la source de tout ceci.


Aider les Ăąmes Ă  quitter la planĂšte

42 Lors de certaines cĂ©rĂ©monies, les Dieux choisissaient un ĂȘtre suffisamment Ă©voluĂ© parmi nous, pour quitter cette planĂšte. Ils l'emmenaient sur la plate-forme avec Eux pour dissoudre ses Ă©lĂ©ments afin qu'il n'ait pas Ă  se rĂ©incarner et qu’il puisse accĂ©der aux autres planĂštes de notre univers, puisqu'il terminait ainsi son Ă©volution sur la planĂšte feu. Une fois installĂ© dans sa nouvelle demeure, lui aussi commençait Ă  dupliquer son corps en des formes similaires. Puis, il nous rendait visite sur la plateforme parfois, pour administrer des requĂȘtes et nous faire part de ses nouvelles expĂ©riences d'Ă©volution lĂ -bas. Lorsqu'un Mahādeva apparaissait sur notre plateforme, il rassemblait les quatorze Ă©lĂ©ments et, ce faisant, crĂ©ait un corps temporaire. En quittant ce corps, il se dissolvait et flottait vers le sol, formant un petit monticule de substances douces et aĂ©rĂ©es que nous partagions ensemble et que nous ingĂ©rions. Tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents partaient aprĂšs en avoir mangĂ©, remplis d'Ă©nergie divine, car ces substances contenaient des radiations du Soleil Central. Le fait d'en manger nous donnait force et vigueur dans la poursuite de nos tĂąches. Bien souvent, ces substances contenaient [aussi] des informations ou des messages prĂ©cieux pour l'un d'entre nous. Ce message n'allait intĂ©rieurement qu'Ă  son destinataire, pour l'aider dans son mĂ©tier, sa compĂ©tence ou sa mĂ©ditation personnelle. Nos monastĂšres lĂ©muriens Ă©taient Ă  leur apogĂ©e lorsque plus de la moitiĂ© de leur population respective a dissous ses Ă©lĂ©ments dans l'essence de l'Être Pur. Nous savons tout ce qui se passe. Nous avons une vision mentale circulaire, et si une expĂ©rience inhabituelle arrive Ă  l'un d'entre nous, c’est Ă  nous tous qu’elle arrive. C'est ainsi que nous Ă©voluons.


La guidance divine de l'humanité

43 Nos Mahādevas Ă©taient les ĂȘtres divins du Sat Yuga qui, Ă  cause de leur pouvoir, ne sont pas entrĂ©s dans le rĂšgne animal et sont restĂ©s actifs sur Terre durant les Sat et tretā yugas, sur plusieurs centaines de milliers d'annĂ©es. Mais maintenant, vers la fin du tretā yuga, les plus Ă©minents d’entre eux sont les anciens dirigeants des principaux groupes alors prĂ©sents sur notre planĂšte. Et ils nous disent qu'ils s'incarneront dans des corps de chair et d'os pendant le kali yuga pour aider les Ăąmes cĂ©lestes Ă  ce moment-lĂ , car [Ă©tablir] le contact depuis une autre planĂšte ou depuis l'esprit intĂ©rieur de celle-ci sera quasi impossible. Il nous est difficile de concevoir que cette lumiĂšre ne restera pas dans nos esprits quand commencera le dvāpara yuga. Mais nos Mahādevas n'ont cessĂ© de nous exhorter Ă  nous tenir prĂȘts et nous ont appris comment faire. Ils disaient qu'obtenir le corps physique muni des trois chakras infĂ©rieurs Ă©tait notre façon de rĂ©aliser le Soi. Ils nous ont dit qu'ils nous aideraient Ă  nous adapter et nous apprendraient Ă  utiliser notre corps physique pour anticiper les Ă©vĂ©nements et coordonner nos vies. Vers la fin du dvāpara yuga, de nouvelles forces magnĂ©tiques commenceront Ă  se dĂ©velopper trĂšs fortement sur la planĂšte, Ă  mesure que la gravitĂ© terrestre se renforcera et que plus rien ne flottera dans l'air. Ces forces seront nouvelles pour tous, et ils ne les comprendront pas assez tĂŽt pour pouvoir se protĂ©ger. [Alors,] ils deviendront vulnĂ©rables aux pulsions magnĂ©tiques et commenceront Ă  s'embrouiller, nous a expliquĂ© avec prĂ©cision un de nos Mahādevas se tenant sur notre plateforme. Nous Ă©coutons, mais nous ne comprenons pas tout ce que nous entendons. Maintenant, la communication mentale est excellente. Nous savons tout ce qui se passe. Nous avons une vision mentale circulaire, et si une expĂ©rience inhabituelle arrive Ă  l'un d'entre nous, c’est Ă  nous tous qu’elle arrive. C'est ainsi que nous Ă©voluons.


Changements au cours du tretā yuga

44 Pendant cette pĂ©riode, toutes nos structures corporelles, ainsi que l'atmosphĂšre terrestre, subissent un changement rapide. Ainsi, dans ce yuga, notre dĂ©fi fondamental est de maintenir la vibration qui existait durant le Sat Yuga au sein d'un de nos groupes centraux afin que les autres puissent continuer leur existence pacifique sans subir de changements radicaux. Nous, soit un tiers de toute la population, vivions sĂ©parĂ©ment de tous les autres, car nous Ă©tions dans les corps fibreux originels, Ă  l'exception de certains. Les deux autres tiers ont maintenant Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s du rĂšgne animal, et nous ne voulons pas que l'espĂšce continue Ă  se laisser capter ainsi. VoilĂ  pourquoi nous essayons de maintenir une certaine ambiance positive. Ceux qui s’en reviennent du rĂšgne animal forment diverses races. Ils s'accouplent comme les animaux, selon leurs cycles annuels. Nous vivions entourĂ©s de murs imposants pour protĂ©ger ces corps des forces menaçantes, et Ă  l'intĂ©rieur de ces enclaves, nous remplissions nos fonctions. C'est ainsi que nous contenions la pleine force satyuguesque tout Ă  travers ce tretā yuga.


Porter la puissance divine

45 Quand le Mahādeva envoyait l'un de nous en pĂšlerinage loin de notre environnement habituel, on nous demandait de transporter un rayon qu'Il avait rapportĂ© du Soleil Central vers un lieu ombragĂ© Ă  ce type de rayonnements, Ă  cause de la lourde atmosphĂšre du dvāpara yuga. Lorsqu'on part pour ce genre de pĂšlerinage, on nous informe de nos destinations exactes et du mode de transport. En route, nous drapions nos corps de blanc pour qu’on nous reconnaisse et qu’on s’occupe de nous au long du chemin, car cette couleur Ă©tait le signe du pĂšlerin. DrapĂ©s de blanc, le Mahādeva lui-mĂȘme, Ă  partir du monde subtil de notre planĂšte, pouvait facilement nous distinguer et nous aider en cours de route. Nous portions les rayons du Soleil Universel que le Mahādeva avait cristallisĂ©. C'est ainsi qu’il transmettait le pouvoir, par notre prĂ©sence, aux ĂȘtres cĂ©lestes aux divers corps terrestres que l’on rencontrait sur le chemin. En tant que "porteurs du darshan (puissance divine)", lors d'un pĂšlerinage, nous Ă©tions tous chargĂ©s de dĂ©clencher le ruissellement de ce darshan qui devenait un fleuve coulant au niveau du sol. Ceci permettait Ă  nos Dieux d’envoyer leur pouvoir par ces mĂȘmes canaux. Quand venait le temps des fĂȘtes dans nos temples, le pouvoir du Mahādeva se rĂ©pandait  toujours par ces mĂȘmes canaux ainsi Ă©tablis, faisant garder vigueur et stabilitĂ© Ă  notre dĂ©sir du Soi sur Terre. Le but de ces monastĂšres lĂ©muriens Ă©tait de maintenir vivace et puissante la prĂ©sence totale du Dieu, de la religion, dans les cellules de tous ceux qui vivaient aux alentours.


À propos des cloütres de notre monastùre

46 Autour de nos temples-pagodes, se trouvent nos demeures. Ces vastes foyers, oĂč l’on vivait seuls et Ă  l'Ă©cart des deux autres tiers de la population, Ă©taient monastiques par leur nature et protocoles. C'est ici que nous avons Ă©tabli le modĂšle pour le million de rĂ©volutions solaires Ă  venir: comment et pourquoi on se rassemble en solitude. Pour toute compagnie, nous ne frĂ©quentons que ceux qui ne vivent pas dans les corps grossiers mais dans les corps subtils qui sont les nĂŽtres et par lesquels nous nous exprimons et portons les rayons donnĂ©s par nos Mahādevas, qui les ont recueilli du Soleil Central et les rĂ©duisent en puissance pour que nous puissions nous en servir. Nous nous sommes divisĂ©s en de nombreux monastĂšres de ce type, savamment implantĂ©s dans diverses rĂ©gions importantes de la planĂšte. Les monastĂšres Ă©taient toujours situĂ©s lĂ  oĂč on en avait le plus besoin, et toujours accessibles Ă  pied depuis un autre monastĂšre, et ce pour la raison suivante: notre grand monastĂšre abritait une station-relai de darshan pour la rĂ©gion environnante sur un rayon de 80 Ă  160 km Ă  la ronde. Le but de ces monastĂšres lĂ©muriens Ă©tait de maintenir vivace et puissante la vibration totale de la DivinitĂ© et de la religion dans les cellules de tous ceux qui vivaient dans le voisinage. Les moines vivant ensemble dans ces monastĂšres, totalement dĂ©vouĂ©s Ă  leur sādhana et Ă  leurs pratiques religieuses, maintenaient cette force de darshan de la DivinitĂ© qui rayonnait en cercle dans un rayon de 80 Ă  160 km. On plaçait le nouveau monastĂšre sur le pĂ©rimĂštre du darshan Ă©manant de celui qui Ă©tait le plus proche. De cette façon, il n'y avait pas de rupture dans la continuitĂ© et, par consĂ©quent, ils Ă©taient toujours Ă  distance de marche ou de vol les uns des autres. Les prĂ©cepteurs qui ont guidĂ© nos groupes lors du yuga prĂ©cĂ©dent sont nos enseignants, nos prophĂštes, nos gurus, et sont responsables de bon nombre d'entre nous quand on se rassemble dans ces cloĂźtres.

Qui nous sommes

Nous sommes dévots de Siva  épris par la magnificence de l'hindouisme, sa pensée, sa spiritualité, sa sagesse, son savoir-vivre, ses pratiques efficaces et ses connaissances profondes. On cherche à présenter cette merveille en son essence la plus pure,  en toute sa beauté et ainsi l'offrir  

aux francophones du monde.

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