Comment se prépare-t-on à mourir ?
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Chapitre   

34

Comment se prépare-t-on à mourir ?

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Retour à Siva

Un abrégé de l'enseignement hindou sivaïte

Nos rishis et nos saintes écritures nous assurent que la mort est une lumineuse et joyeuse transition d'un état d’existence à l’autre, aussi simple et naturelle qu’un changement de vêtements. Elle n'est pas à craindre. Les anciens disaient au contraire que la mort est l'expérience humaine la plus exaltée. 


Notre âme ne meurt jamais ; ce n’est que le corps physique qui meurt. On ne craint pas la mort, et on n’a pas hâte d’y arriver non plus, car on sait que la vie, la mort et l'au-delà font partie intégrante de notre cheminement vers l'union parfaite en Dieu. La mort est une transition rapide du plan physique à l’astral, comme franchir une porte et aller d’une pièce à l’autre. 


Si on est béni de savoir que la transition est imminente, on règle ses affaires pour ne plus se soucier que de ses sadhanas. On se réconcilie avec ses prochains, on leur pardonne et on laisse aller les malentendus d’hier afin d'être libre de toute culpabilité et d’inquiétude, et ne pas traîner ces karmas dans de futures naissances. On exécute soi-même son testament, distribuant possessions et responsabilités, ne laissant pas cette tâche à d'autres. On se tourne ensuite vers Dieu par la méditation, le japa et l'étude de nos saints enseignements. 


Beaucoup d’Hindous se retirent en des lieux sacrés pour faire leur grand départ, Varanasi étant le plus renommé de ceux-ci. L’idéal est d'être conscient et clair d'esprit le moment venu. Par conséquent, on minimise les drogues et on évite les grandes mesures qui prolongeraient la vie du corps. Si l’on est à l'hôpital quand s’approche la transition, on revient chez soi pour être parmi ses chers. 


Durant les dernières heures, on cherche le Soi Dieu en soi, on se replie sur son mantra alors que la famille veille et prie. À la fin, on invoque la grâce divine tandis qu’on cherche à quitter le corps par le chakra coronal au sommet de la tête, pénétrant la lumière claire et blanche tout en allant plus loin encore en quête de la délivrance.

GURUDEVA : « La mort elle-même n'est pas douloureuse. La mort elle-même est joyeuse. Vous n'avez pas besoin d'aide psychologique. Vous savez intuitivement ce qui se passe. La mort est comme une méditation, un samadhi. »

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