Une Vie plus simple
- Inna Linnyk
- 20 mai
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 mai
Balakumar Muttulingam, bénévole au monastère hindou.
Le 30 avril 2025
par Kate Lanzdorf, rédactrice de High Tide, journal trimestriel des élèves de l’école secondaire de Redondo Beach, en Californie

Balakumar Muttulingam, âgé de 13 ans et élève du secondaire à Redondo Beach en Californie, pratique sa culture et sa religion comme un moine.
« Muttu » a découvert une vie plus simple tandis qu’il se conformait à la routine quotidienne du Monastère hindou de Kauai, à l’île du même nom à Hawaii. En ce saint lieu, depuis qu’il a onze ans, il vient rendre un service bénévole une fois l’année pendant ses vacances d’été ou celles d’hiver.
« Cela m’aide », explique-t-il, « à me détendre et à me retrouver. À l'école, tout est intense mais au monastère, la vie est plus simple. J’assiste à des temples ici en Californie, mais toute l'expérience du monastère est différente. Là, toute la vie gravite autour du travail, de la dévotion et de l’effort spirituel, du matin au soir. »
Jusqu’ici, son père l’accompagnait et restait avec lui pendant tout le séjour. Mais cette fois Mutthu a fait le stage tout seul. De plus, il est resté tout un mois. Il a pu se plonger plus profondément que jamais dans ses tâches, dans son étude, dans sa pratique et parmi ses découvertes intérieures. « Ce mois a totalement transformé mon experience », dit-il.
« Travailler au monastère, ça exige beaucoup d’efforts physiques et les résidents temporaires comme moi travaillent dans les domaines de l’agriculture et de la construction. On aide dans plusieurs serres, dans les jardins et dans les vergers. On cueille des fruits pour la cuisine et des fleurs pour offrir durant la demi-douzaine de pujas (cérémonies du temple) qui ont lieu de l’aube au crépuscule chaque jour.

« Puis il y a le magnifique temple Iraivan, tout nouvellement construit et brillant de son granite blanc au soleil du matin. Les moines y travaillent depuis 50 ans, et il reste encore beaucoup de travaux de construction et de jardinage à faire à ses alentours.
« On assiste aussi à deux pujas chaque jour et il faut trouver le temps de tout faire ; on se lève très tôt, à 4h du matin. Mais j’étais content de le faire. C’était beau de voir ce qui normalement sont des « corvées » se transformer en joyeux enthousiasme. J’avais constamment la conviction que tout ce que je faisait était réellement utile aux braves moines qui m’entouraient.
« Et plus important encore, j’avais aussi un temps tous les jours pour prier et méditer, ce qui était pour moi une véritable aubaine, ma récompense pour tous mes efforts. Au monastère, je suis essentiellement un moine. Et à chaque fois que j’en reviens, une nouvelle énergie m’accompagne dans ma vie scolaire quotidienne ».
Sa mère, Amanda Muttulingam, est reconnaissante pour ces voyages annuels de son fils. « Il vit là dans un environnement structuré et discipliné. Ce n’est pas une vie facile pour lui. Et je suis émerveillée qu’à son âge il puisse en voir l’avantage et qu’il veuille y revenir si souvent. »
Voir l’article originel à : https://ruhsmedia.com/2025/04/hands-at-work-mind-at-peace/
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