Dépasser notre état d'origine
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Manuscrits lémuriens

Origines, histoire et destin de l’humanité

Satguru Sivaya Subramuniyaswami

Chapitre 9 


Dépasser notre état d'origine

113 Dans nos nombreux monastères lémuriens, nous nous partageons en plusieurs groupes. Ceux d’entre nous qui vivons en notre corps originel se nomment selon la lignée provenant de la planète particulière d’où nous venons et à cause de la substance dont nos corps sont constitués, nous pouvons toujours contacter nos associés y vivant et certains d'entre nous possèdent même un corps manifesté sur cette planète-là, prêt à être utilisé chaque fois que nous nous y projetons. L'autre groupe d’âmes se développant au sein de nos monastères (d’ailleurs, nos prophètes prévoient que tous les monastères de ce dvāpara yuga en seront constitués) se compose d’êtres vivant dans des corps issus de la lignée animale. Nous les nommons "les Lémuriens". Actuellement, nous déployons de grands efforts pour élaborer des formules pour permettre aux Lémuriens de contenir la force des rayons cosmiques et des émanations du Soleil central de notre galaxie, sans notre aide. En effet, alors que nous entrons dans le dvāpara yuga, tous ceux d’entre nous étant maintenant dans nos corps d'origine deviendrons chacun une essence cosmique d'intelligence, surtout vers la fin de ce yuga ou aurons une forme lémurienne pour voyager et communiquer sur cette planète.


Livres ākāśiques pour les futurs Lémuriens

114 Ces livres que vous lisez, c’est moi en fait, qui suis en train de les écrire en ce moment-même pour notre bibliothèque et je les scelle soigneusement dans l'ākāśa afin que dans des milliers de cycles à venir, les Lémuriens puissent les lire et jouir de leur guidance. C’est nous qui avons mis au point des formules de savoir-vivre sur cette planète, et lorsqu'on les applique à la lettre, elles permettent même à certains Lémuriens de contacter leurs ancêtres en leurs planètes de résidence précédentes, même si la densité de l'organisme dans lequel réside leur âme a inhibé leur capacité à traverser l'espace.


Concevoir des modèles de vie 

115 Nos laboratoires créent les modèles pour toutes les formes de vie, et les moyens de leur procurer leurs énergies et modélisent les rapports entre groupes ici sur Terre. Ces laboratoires sont l'intelligence émanante, mise en action manifeste par nous-mêmes et les Lémuriens grâce à la communication avec les dévas et les Dieux. Certains d'entre nous deviendront puissants comme les dévas, lorsque nous quittons ce corps originel, car le but de notre séjour ici est d’assister au cours d’une période prolongée, puisque nous avons déjà accompli, nous, notre destin en réalisant la totalité du Soi il y a très, très longtemps. Lorsque nous quitterons ce corps, nous aurons la capacité de voyager de planète en planète et de communiquer avec les Lémuriens, de les aider et servir par l'intermédiaire de leurs monastères-temples dans un temps futur.


Changements cosmiques importants

116 Nous qui ne sommes pas des Lémuriens, nous formons le groupe des aînés au sein de chaque laboratoire-monastère, et je dois dire qu'à l'approche du dvāpara yuga, nous sommes de plus en plus minoritaires. Nos prophètes nous disent qu'au début du dvāpara yuga, nous allons même accueillir quelques Lémuriens avancés dans notre groupe des aînés pour maintenir un certain équilibre des forces entre les peuples de cette planète. Ce sera intéressant à observer, car jusqu'à présent les Lémuriens n'ont pas été capables de soutenir les radiations du noyau du Soleil central. Cependant, les experts du laboratoire prédisent qu'il y aura un déplacement, obscurcissant légèrement le Soleil central et ses radiations et on ne pourra plus ressentir ni ses radiations, ni celles de certaines de nos planètes aussi fortement sur cette Terre au début du dvāpara yuga. Cet obscurcissement affectera grandement la végétation de cette Terre et la plupart des végétaux vont muter pour atteindre la moitié de leur taille actuelle, prédisent-ils.


Les galaxies et leurs soleils centraux

117 Nombreuses sont les galaxies qui se composent de plusieurs systèmes solaires. Toutes les galaxies gravitent autour d’un Soleil central, c’est-à-dire autour d’une force qui s’oppose au soleil situé à l'intérieur de son système solaire. Par conséquent, il existe également plusieurs Soleils centraux, différant légèrement les uns des autres, selon l'âge, la nature et la composition de la galaxie. Cependant, selon nos connaissances actuelles, il existe tout de même une grande similarité entre chaque galaxie dans sa composition, sa structure et ses schémas de force.


Guérir le corps subtil

118 La sādhana de base de nos Lémuriens devait les transformer pour que leurs réactions, leurs discours, leurs façons de s'exprimer, leurs perceptions, l'usage qu'ils faisaient de leurs yeux intérieurs ressemblent autant que possible aux nôtres. Grâce à l’énorme effort que cette sādhana exigeait, la structure extérieure du système nerveux de leurs corps se trouvait renforcée et à la fois transformée, et les dommages inévitables liés à l’expérience de l’âme, à son roulis à l'envers, à l'endroit, son barattage à travers les naissances et les morts des entrées et des sorties dans et hors des corps de chair, furent réparés. Nous leur promettions que s'ils se rétablissaient de ces liens tentaculaires subtils en affinant leur forme extérieure pour qu'elle ressemblât le plus possible à la nôtre, et s'ils plongeaient profondément dans le Soi, alors, nous les ramènerions sur notre planète d'origine et leur accorderions un office divin dans les royaumes de cette galaxie ou d'une autre. La récompense pour avoir bien servi est prodigieuse, et effectivement, ils servaient bien.


Recherchant les moyens de préserver notre savoir

119 La Terre a très bien rempli sa fonction envers nous. Le dessein et la raison de notre venue, nous les avons réalisés il y a déjà longtemps et ils sont devenus pour nous maintenant la base de notre culture. Nous travaillons intensément dans nos laboratoires pour trouver le moyen de maintenir notre savoir sur cette planète pendant le dvāpara yuga et son suivant, période où les radiations cosmiques pourraient diminuer au point où toutes les perceptions extraterrestres pourraient disparaître, ne laissant plus aux êtres humains que le seul accès aux seules facultés animales. Nous scellons soigneusement ce savoir dans l'ākāśa et en plaçons des copies dans nos bibliothèques, car on estime que l'homme pourrait oublier sa lignée divine durant ces époques imminentes.


Jouer et fabriquer des parures d'or

120 À présent, voyons à quoi ressemble une journée dans la cour de ce monastère où je me tiens et vous écris ces mots. Les Lémuriens aimaient se vêtir de jaune. Sur leur corps, on plaçait beaucoup d'or qui servait d'émetteur de rayons cosmiques. Ils aiment jouer et faire la chasse, s’attraper, ce qui est inhérent à leur système nerveux, et pendant les périodes de récréation, lorsqu'ils ne sont pas en train d’être formés, ces tendances se manifestent. Dans la mesure du possible, nous leur demandons de travailler l'or et créer des parures pour les corps habitant le monastère et la campagne environnante. Les modèles proviennent des décorations qu'ils voient sur les corps temporaires de nos grands Dieux lorsqu'ils se tiennent sur le piédestal. Parmi eux, tous n'ont pas la chance de travailler l'or, bien sûr car ce sont principalement les Lémuriens issus de mammifères producteurs de lait qui travaillent la substance dorée, étant plus à même de supporter les radiations cosmiques intensifiées par la proximité de leur corps avec cette substance.


La coutume du retour des deux tiers

121 Comme le veut notre usage, lorsqu'un visiteur apporte au monastère des dons d'or ou d'autres marchandises, nous gardons un tiers pour le monastère et lui rendons les deux autres tiers transformés, d'une manière ou d'une autre. Ainsi, par ce processus de préparation et grâce à l'acceptation de cette offrande, le visiteur la ramenant chez lui pour en faire usage, est en communication directe avec les rayons cosmiques et les émanations du Soleil central. Ces rayons sont transmis par le temple, par le piédestal et le moine qui les transforme en bijoux d’or, ou les confectionne en un mets comestible. Le rayonnement cosmique s’étend alors  jusqu’à cette forme physique altérée, les deux tiers du don originel, pour imprégner toute la demeure du donateur. Le tiers conservé par le monastère en est la batterie, soit le conducteur d'origine. S'il s'agit de nourriture, les sādhaka la consomment. S'il s'agit d'or, il est entreposé contre les murs. Ainsi, le Lémurien, même éloigné dans son nid personnel, a son lien physique direct de communication cosmique avec le temple, le monastère et nos laboratoires mentaux. Le Dieu intériorisant ces mêmes rayons cosmiques, tresse les forces de l’âme du donateur en une véritable corde spirituelle, l'aidant ainsi à affiner la chair pour qu'elle s’approche autant que possible de nos corps d'origine. Par ces coutumes, tous les Lémuriens restent en contact avec le noyau central de notre univers. Elles soutiennent leur escalade extrêmement difficile vers le sommet du raffinement de la forme humaine en passant par les sursauts de la chair, des os et de l’effroi.


Donner pour mater l’égoïsme

122 Cette coutume de rendre les deux tiers au donateur est parmi nos plus précieuses. Notre héritage provenant de la haute culture des planètes de nos origines ne nous a jamais quittés ; alors que certaines autres de nos us et coutumes, bien qu'actives et vivantes durant le Sat yuga, ne s'appliquent plus tout à fait aujourd’hui. Ce processus Lémurien où le corps de l'âme s’épanouit au moyen du corps de chair consume maintenant la plupart de notre temps, car  nous devons veiller aux besoins des Lémuriens et leur apprendre comment subvenir à leurs propres besoins.  Mais cette coutume du don et du retour des deux tiers persiste chez tous les êtres sur Terre et maintient la stabilité, l’ouverture et la bienveillance parmi eux, et aide énormément à vaincre la cupidité et l'égoïsme découlant des instincts animaux. En ce devoir,  de rendre les deux tiers légèrement transformés consiste le premier apprentissage de l’âme vivant en son premier corps humain et issue d'une série de naissances et de morts animales. Cela réveille en elle et au sein de son système nerveux terrestre et de son activité consciente le souvenir de son héritage divin et stimule les capacités de manifestation d'une forme extérieure qui corresponde aux éléments intérieurs de son être solaire.


Veiller aux besoins de tous et chacun

123 Au cours d’innombrables millénaires depuis notre arrivée, cette coutume de don bidirectionnel a permis d'assurer une conscience permanente d'abondance parmi nous tous. Nos dévas et nos Dieux eux aussi respectent strictement cette coutume, et lorsque des énergies ou des biens leur sont donnés, ils en préparent et redistribuent les deux tiers. Le tiers est stocké dans le monde intérieur. Tous les habitants de la planète consacraient entièrement leur temps et leurs énergies créatrices à stocker le tiers des offrandes et à en préparer les deux tiers pour retour au donateur. Chacun veillait aux besoins de tous. Aucun ne manque ni ne désire. Les animaux, eux, s’accaparent de ce dont ils ont besoin. On apprend aux Lémuriens à s’en sortir, de cette circonférence de la fourrure, pour donner ce qu’il faut quand il y a besoin. Hélas, cette façon ancestrale de vivre sur cette planète se perdra à cause de l'aveuglement persistant au moment qui précédera le prochain Sat yuga.


Les couleurs de nos vêtements

124 Ceux d'entre nous qui sommes dans nos corps d'origine apparaissent surtout habillés d’orange et de rouge, représentant pour nous et pour tous, le Soleil par où nous sommes passés lors de notre voyage vers la Terre. Et c’est de blanc naturel que se vêtissaient les habitants des villages, les invités, les visiteurs et ceux qui font sādhana ici sous la direction du guru dans un but précis et pour une durée donnée. Nos prophètes nous ont dit que vers la fin du kali yuga, presque tous les êtres sur Terre auront environ le quart de leur taille actuelle : les arbres, les plantes, les Lémuriens, les bêtes.


Âge, sagesse, continuité du service

125 Plus nous persistons au sein de ces corps physiques, plus nous devenons sages, mieux informés et plus satisfaits. Au monastère, au temple et à l'extérieur, tout le monde vénérait le corps lémurien âgé et le corps originel, car l'âge du corps était un indicateur de la durée de résidence sans discontinuité de l'intelligence de l'âme. Ceux d'entre nous toujours dans leurs corps d'origine - qui sont eux-mêmes de couleur orange en raison de la nature de leur constitution - quittent rarement le monastère. Nos devoirs, tant intérieurs qu'extérieurs, nous absorbent à ce point, et c'eût été une énorme rupture de continuité que de voyager de monastère en monastère ou de porter le darshan pour renforcer les zones avoisinantes. Ainsi, nous ne  voyageons que mentalement, et n’acquérons de connaissances que par le biais de visions.


Se déplacer dans le monde sans attirer l’attention sur soi

126 Lorsque les moines lémuriens quittaient le monastère pour porter le darshan des rayons cosmiques, ils s’habillaient et se déplacaient, de façon à se rapprocher le plus possible de l’apparence des gens qu’ils rencontraient.  Ils n'enseignaient jamais, se contentant de rester des canaux ouverts aux émanations des énergies divines. Nous qui n’eûmes pas quitté le monastère, les observions intérieurement de près dans leur voyage afin qu'aucun mal ne leur arrive.

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